Cours de photographie
Photos en liberté
Description
Cet atelier vous offre la liberté totale. Vous pouvez y participer à votre rythme, quand vous voulez, où vous voulez et peu importe où vous demeurez. Il a été créé à la demande de l’une de nos étudiantes que vous pouvez lire ci-contre.
Chaque cours a lieu en deux temps. Dans un premier temps, nous vous présentons un thème ou un défi photo que nous illustrons avec de nombreux exemples et conseils. Dans un second temps, chaque participant nous envoie ses meilleures photos que nous commenterons afin de vous aider à évoluer et à vous donner l’occasion de prendre plaisir à faire de la photo tout au long de l’année.
La présentation des thèmes et des défis de même que la période de commentaires se font par visioconférence.
J’ai une grosse question pour toi… J’adore faire tes ateliers et tes semaines de vacances photos. Ça me plonge dans un univers créatif et ça me fait complètement décrocher de mon quotidien.
Par contre, en dehors de ces périodes, je n’ai pas la chance de faire de la photo et d’être coachée tout en faisant des photos « intéressantes » et « à but non didactique »… D’où mon interrogation: comment ou qu’est-ce que je pourrais faire pour en faire durant l’année?
Bref, as-tu des idées ou propositions pour moi? Je n’ai pas tendance à sortir à Montréal ou ailleurs pour juste faire de la photo toute seule… On dirait qu’il me manque l’aspect mentorat qui me permet de me satisfaire au niveau « apprentissage »… On dirait que ça me motive de savoir que j’aurai une rétroaction… Si je pars faire de la photo toute seule, en général, mes photos finiront dans mon Lightroom, intouchées et non utilisées…
Choix de thèmes
Low key
Dans ce type de photo, les teintes sombres dominent et seul le sujet est éclairé. Un éclairage de côté ou à contre-jour peut être utilisé pour le mettre en relief. Le contraste est fort. L’ambiance est souvent dramatique. Cependant, la photo ne doit pas être sous-exposée. Elle doit comporter aussi des tons clairs, mais en petite quantité, dans un contexte sombre. On y parvient souvent en choisissant une scène contrastée, en composant pour les hautes lumières et en exposant de façon à ne pas les brûler.
High key
C’est une photo à dominante claire. Les zones sombres doivent occuper une petite partie de la surface de la photo. Elle composent l’image à la façon d’une calligraphie. Ça commence par un arrière-plan clair. Le sujet doit apparaître lumineux mais pas brûlé. Un temps nuageux fonctionnera mieux qu’une journée ensoleillée. Dans ce dernier cas, un contre-jour créera facilement un arrière-plan clair. En post-traitement, poussez vers la droite les curseurs Luminosité et Ombres… ou utilisez la courbe Alfred E. Neuman.
Contre-jour
Ce peut être des silhouettes mais il ne faut pas qu’il y ait trop de surface sombre. Les photos doivent avoir suffisamment de détail dans les ombres. Un coucher de soleil est toujours un contre-jour mais il doit y avoir autre chose que le soleil qui retient l’attention. Les intérieurs avec une fenêtre ou une forte source de lumière se qualifient. Dans le cas, la fenêtre doit être particulièrement belle, sinon il faut d’autre chose pour attirer l’oeil en plus de la fenêtre. On peut également utiliser un cadre sombre qui entoure une région claire où il y a des détails intéressants.
Gros plan
Il s’agit de photographier des gens ou des choses en plan rapproché de façon à faire ressortir le sujet ou à en montrer un aspect inédit, voire abstrait. Pour les gens et les statues de profil ou à angle, il est préférable de couper l’arrière de la tête. Les objets peuvent être photographiés en partie ou au complet s’ils sont petits. Une bonne stratégie est de mettre en valeur un aspect particulier du sujet: sa texture, sa transparence, sa couleur, etc. Oublier le sujet pour se concentrer sur ses caractéristiques visuelles.
Faire du beau avec du laid
Le but est de faire de belles photos avec quelque chose qui n’est pas beau à première vue. Ce peut être des vitrines kitsch ou sales, des ruelles de jour ou de soir, des fenêtres d’usine, une cour à scrap, les traces d’une infiltration d’eau dans le plafond d’une église ou dans le métro, l’atelier de votre sous-sol, une porte de service, un endroit désaffecté, etc. Pour que la photo soit belle, il faut qu’elle soit organisée. Cadrer serré peut aider la plupart du temps.
Au raz des pâquerettes
Il s’agit de faire une photo qui donne l’impression au spectateur d’être une fourmi. Pour ce faire, il faut prendre la photo très près du sol et photographier quelque chose ou quelqu’un qui aura alors l’air plus grand que nature. Pour que ça fonctionne, il est nécessaire, sauf exception, de voir le sol ou la surface sur laquelle repose le sujet. Celui-ci peut être un petit végétal, un petit animal, un enfant, une personne accroupie, un petit objet, etc. Une bonne façon de faire ce genre de photo est d’utiliser le cadrage à l’écran. Si l’écran peut pivoter, c’est encore plus facile.
Pluie
La pluie au premier ou au second degré: on montre qu’il pleut ou qu’il vient tout juste de pleuvoir (plus facile pour le matériel). C’est une averse, une rue mouillée, des gens sous la pluie, la pluie à travers une vitre, mais la composition doit être bonne, des objets détrempés, ou des scènes de nuit montrant qu’il pleut ou qu’il a plu récemment. C’est plus facile qu’on pense de photographier des gens sous la pluie car ils portent moins attention à nous. Il suffit de s’abriter sous un auvent ou dans un portique et d’attendre qu’ils passent. La pluie et les lumières de la ville la nuit font de très belles photos.
Fenêtre en lumière
Il faut deux ingrédients: une fenêtre et de la lumière. Celle-ci peut entrer si on est à l’intérieur (le jour) ou sortir si on est à l’extérieur (la nuit). La technique HDR est très utile pour ne pas perdre de détails lorsque le contraste est trop fort. Les endroits de prédilection sont les édifices publics (église, bibliothèque, musée, édicules du métro, etc.) et les rues du centre-ville ou du Vieux-Montréal. Portez attention aux dégradés de lumière.
Mouvement
Les photos doivent bien montrer l’action. Elle peut être figée ou inclure un flou de bougé. Dans le second cas, il doit y avoir suffisamment d’éléments nets pour que l’oeil s’accroche. Ce peut être des photos de sport, d’animaux, d’eau, d’enfants en train de glisser, des performances artistiques, des véhicules, bref tout ce qui bouge.
Catégorie | Créativité |
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Formateur | Serge Froment. |
Formule pédagogique | Visioconférence |
Durée | 2h30 au total pour les deux périodes. |
Taille du groupe | 1 à 8 participants. |
Préalables | Être capable de prendre des photos par soi-même. |
Matériel requis | Appareil photo et objectifs. Le trépied peut être utile pour certains thèmes. |
Prix | 89$ |
Prochains cours | Aucun cours prévu. |