Géomarquage
Je fais ces jours-ci du repérage pour mes cours Vacances photo. Comme je me concentre à trouver les meilleurs endroits et les meilleurs points de vue, je ne pense pas toujours à noter l’endroit où les photos ont été prises. Pour régler ce problème une fois pour toutes, j’ai décidé d’équiper mon appareil-photo d’un GPS. Je connaissais le GP-1 de Nikon, mais je trouvais cette solution encombrante, car le bidule se place sur la griffe porte-accessoire (là où on met le flash) et il est relié à l’appareil avec un fil. À part le prix, c’est ce qui m’avait retenu de me le procurer jusqu’ici.
J’ai fait une petite recherche sur Internet et j’ai trouvé une meilleure solution: le PhotoTrackr Plus de Gisteq. Avec ce système, le GPS est autonome, équipé de sa propre pile, et communique via Bluetooth avec un minuscule récepteur qui se connecte directement sur la prise d’échange de données de l’appareil-photo. Il y a deux versions du récepteur: l’une est compatible avec les Nikon D200, D300, D300s, D700, D2X, D2Xs, D2Hs, D3, D3X, D3s et le Fujifilm S5Pro. L’autre est compatible avec les Nikon D90, D3100, D5000 et D7000. De cette façon, plus besoin de tout démonter lorsque je range mon appareil-photo dans son sac. Je peux laisser le récepteur connecté en permanence sur l’appareil-photo.
En regardant le site de Gisteq, j’ai découvert quelques autres avantages:
- Le GPS ayant sa propre pile, il n’a pas besoin de se reconnecter aux satellites à chaque fois qu’on allume l’appareil-photo.
- Le récepteur ne consomme que 40 mW comparativement à 180 mW pour la solution maison de Nikon.
- Il conserve la dernière position connue lorsqu’il perd la connexion satellite (à l’intérieur d’un édifice, par exemple).
- Il se vend 179$ alors que le GP-1 se détaille près de 300$.
J’ai commandé l’appareil par Internet chez GPS City. Il a été livré 3 jours plus tard. J’ai fait une tournée de repérage le long du Canal de Lachine au cours de laquelle j’ai pris 66 photos sans me soucier particulièrement de la présence du GPS. Pendant la prise de vue, j’ai toutefois remarqué qu’un écran d’information supplémentaire, donnant les coordonnées géographiques, s’était ajouté lors de la visualisation des photos.
Au retour, j’ai transféré les photos dans Lightroom. Les coordonnées GPS apparaissent parmi les métadonnées. Lorsqu’on clique sur la petite flèche qui les accompagne, on aboutit dans Google Maps. Les coordonnées étaient exactes, mais pas l’altitude, à moins que Montréal ne soit vraiment situé à quelque 50 mètres sous le niveau de la mer…
Sur les 66 photos que j’avais prises, il y avait cependant 7 photos qui n’avaient pas de coordonnées GPS. Pourtant, l’appareil était censé conserver la dernière position connue en cas de perte du contact avec les satellites. J’ai trouvé la réponse dans la foire aux questions du site de Gisteq. Lorsqu’on réveille l’appareil, il faut, avant de prendre une photo, laisser le temps au Nikon de reprendre contact avec l’unité GPS. On peut désactiver la mise en veille lorsque le GPS est branché, mais comme je prévois le laisser branché en permanence, ce serait au détriment de l’autonomie des piles. Mais de toutes façons, c’est quand même mieux que le GP-1 de Nikon dont le délai est de 10 secondes.
En définitive, je suis très satisfait de ce petit gadget.