Lightroom pour Fujifilm: l’expérience
Hier soir j’ai eu le privilège d’assister à la formation « Développement Lightroom pour Fujifilm » dispensée par Serge Froment.
En tant qu’enseignant en photographie je n’assiste que rarement aux formations d’un collègue étant trop occupé à enseigner, à « conférencer » et à préparer des cours.
De ce fait, l’expérience a donc été dédoublée et j’ai découvert un contenu technique fort intéressant et une belle performance du formateur. Quand on travaille en enseignement on apprend en double dans ce genre de cours: le contenu et le contenant.
Le contenu
Premièrement il est toujours positif de redécouvrir Lightroom avec un expert qui utilise des fonctions souvent oubliés dans le quotidien et les vieilles habitudes de photographe productif.
De découvrir la qualité des fichiers Fuji et les attentions particulières à y apporter ont été très utiles et presque incontournables.
Qui aurait dit, il y a juste 5 ans, que la « trop grande qualité » d’un capteur poserait « certains problèmes » aux utilisateurs. Ne parlons pas vraiment de « problèmes » mais plutôt d’ajustements au fait que les fichiers du capteur X-Trans sont très détaillés et que nos habitudes de donner de la netteté, avec d’autres marques d’appareils, doivent être changées. J’avais l’habitude de systématiquement me jeter sur le bouton « netteté » de Lightroom en pensant bien faire… Les habitudes c’est comme les chemises, il faut en changer de temps en temps!
Plusieurs outils ont été aussi suggérés afin de profiter au maximum de nos appareils. Pensons à « Iridient X-Transformer » qui permet de mieux interpréter les RAW en gardant un maximum d’information dans le dématriçage du fichier.
D’autres « plug-in » ont été suggérés et enseignés, comme par exemple X-LR qui est très intuitif à utiliser et qui permet de garder intacte la fameuse simulation de film applicable dans le boitier et si chère à Fuji.
Le contenant
Serge Froment a prouvé une fois de plus qu’il est très important de bien préparer ses cours, surtout lors d’une prestation aussi pointue et technique. Une présentation visuelle partagée sur nos postes, un propos dynamique mais posé et clair, une documentation pédagogique soignées et des réponses à toutes nos questions.
Manifestement Serge avait investi beaucoup d’heures dans la préparation et avait prévu presque toutes les questions des participants. Même les rares questions imprévues étaient amusantes pour lui! Un vrai savant fou!
Les petits groupes de 5 personnes caractérisent cette école de photographie amateur et contribue à rendre l’expérience encore plus agréable et conviviale. J’ai été impressionné des connaissances des étudiants qui suivaient très bien la matière.
Une formation à répéter dans le futur et qui devrait être dans l’agenda de tous les heureux propriétaires de Fuji afin qu’ils profitent au maximum de leur équipement de pointe.
Michel Proulx, enseignant et conférencier.